Intervenant ce mardi 20 mars 2018, sur les ondes de Shems Fm, l’activiste politique, Omar Shabou a déclaré qu’il y a une grande crise de confiance entre la population et les responsables d’Etat, indiquant que si le peuple arrive à croire en les institutions de l’Etat, les responsables assumeront leurs responsabilités.
Shabou a souligné que cette crise de confiance s’illustre notamment dans la fuite des hauts cadres vers l’étranger.
Citant le forum tunisien pour les Droits économiques et sociaux, Shabou a rappelé que 100 mille hauts cadres ont fui le pays depuis 2011, dont 2500 ingénieurs et un doyen de la faculté de médecine, parti au Canada sans préavis.
En évoquant le sujet de l’IVD, l’activiste a fustigé les dépassements de la présidente de l’Instance, Sihem Ben Sedrine, qui se prend pour une historienne. » Son instance fait de la politique, et l’histoire doit être écrite objectivement. Il faut laisser les historiens faire leur travail d’étude des documents. Les historiens tels que Abdeljelil Temimi, qui est un référence, et un exemple d’honnêteté et d’intégrité intellectuelle, a affirmé que cette structure n’est pas apte à écrire l’histoire ni à réaliser la réconciliation. Quant à l’historien, Abdeljelil Bouguerra, a indiqué que ce qui se passe actuellement en Tunisie pour fausser les faits historiques est une tentative désespérée ayant des objectifs politiques, qui ne sont pas du tout innocents. »a-t-il conclu.
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