Ce sont des révélations très surprenantes qui viennent d’être faites par le journal Tunisie Telegraph. Encore faut-il, bien entendu, que les parties concernées réagissent sur les faits. Il s’agirait d’une affaire d’un emprunt de 100 millions de dollars que la Tunisie voudrait obtenir de la part d’un bailleur de fonds américains. Ce serait un prêt sans intérêt.
L’État tunisien, pour y arriver, aurait sollicité l’aide d’un homme d’affaires tunisien vivant en Allemagne. La présidence de la République, selon le journaliste Zouhaïer Ejjis, serait au courant des faits, mais elle aurait préféré garder le silence pour l’instant.
Tunisie Telegraph a publié des documents relatifs à cet emprunt, mais il s’est avéré, selon certains commentaires, que les informations mentionnées seraient erronées. Elles porteraient, notamment, sur l’identité de l’entreprise et son adresse. Celle-ci est indiquée en Canada, alors que le bailleur de fonds se trouve aux États-Unis.
Les noms de certains intervenants dans l’affaire auraient disparu. Ces derniers seraient intervenus pour permettre à la Tunisie d’obtenir le prêt de 100 millions de dollars. Tunisie Telegraph affirme avoir pris contact avec l’un des médiateurs qui vivant au Singapour, mais celui-ci n’aurait pas souhaité commenter l’affaire.
Suite à cela, le journal a reçu un appel demandant « d’arrêter d’embêter l’homme d’affaires » de Singapour. « C’est un sujet sérieux et la transaction est énorme », aurait affirmé l’individu dans son appel. Les auteurs de ces fuites assurent à Tunisie Telegraph qu’il ne s’agit nullement d’une transaction fictive. Ils se sont dits prêts à assumer leurs responsabilités. A suivre.