Kaïs Saïed: « La Tunisie est un pays indivisible, son président en est un, et sa diplomatie une aussi »
Le président de la République Kaïs Saïed a présidé mardi 22 septembre la clôture de la 38e conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires, qui s’est tenue cette fois sous l’intitulé « La Tunisie et son environnement immédiat: pour un partenariat visant à renforcer la sécurité et la paix et faire avancer le développement solidaire ».
Dans un discours prononcé à l’occasion, le chef de l’Etat a rappelé l’histoire de l’action diplomatique tunisienne depuis l’Indépendance, appelant à tirer profit des institutions créées et de leur développement.
Il a expliqué qu’aujourd’hui, l’humanité a besoin d’une nouvelle stratégie pour les relations entre les peuples et les nations dans une ère nouvelle où chaque être humain voit respectés ses droits à la vie et à la dignité, et rompt avec la faim et la pauvreté et avec la chute des victimes et des innocents.
Saïed a souligné la nécessité pour la conférence de prendre la mesure de l’ampleur des graves défis auxquels notre pays est confronté à divers niveaux, et de refléter la profondeur des transformations rapides qui sont devenues caractéristiques des relations internationales.
Le chef de l’Etat a appelé à épargner notre pays de la politique des axes et d’alignement, tout en veillant à ce que nous adhérions pleinement à notre souveraineté, soulignant l’importance de la stabilité dans notre pays afin que nous ayons une voix à l’étranger.
« La politique en général, celle étrangère en particulier, doivent reposer sur la souveraineté populaire et le respect des attentes de la majorité », a-t-il insisté.
Saïed a invité au respect des références et des principes, à l’indépendance de notre décision, au respect de la légitimité internationale et à la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, et en parallèle au rejet catégorique de toute ingérence de n’importe quel pays dans nos affaires.
« La Tunisie est un pays indivisible, son président en est un, et sa diplomatie en est une. Nous rejetons fermement toute dépendance de notre volonté vis-à-vis de qui que ce soit », conclut le président de la République.