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Le Premier ministre français Jean Castex a confirmé samedi l’horizon d’une réouverture autour du 1er décembre des commerces, mais pas des restaurants et des bars, en maintenant toutefois un élément de conditionnalité. On s’oriente donc vers un déconfinement progressif.
« N’attendez pas ce matin de moi une date précise, parce que mon indicateur, ce sont les critères sanitaires, a expliqué le chef du gouvernement français à une délégation de commerçants et d’artisans réunis à la préfecture de Côte-d’Or à Dijon : Ils sont orientés dans le bon sens. Mais on a dit (qu’en) début de semaine prochaine, on devrait avoir une vision consolidée ».
« On sait ce qu’on ferait si. Nous avons des priorités. Effectivement nous rouvrirons les commerces qui ne sont pas de première nécessité autour du 1er décembre. Nous ne rouvrirons pas autour du 1er décembre les restaurants et les bars. On ne peut pas, mais le gouvernement poursuit la discussion avec eux pour leur donner de la visibilité et les accompagner », a-t-il poursuivi.
*L’activité économique moins impactée qu’au printemps
« A cette même occasion, on devrait rouvrir, parce que le conseil d’État nous y a invité, les lieux de cultes, a-t-il poursuivi, rappelant au passage que la liberté de culte était aussi un principe constitutionnel. On doit organiser notre résilience et éviter d’avoir à nouveau à reprendre des mesures de serrage, dont vous pâtissez et dont pâtissent aussi les finances publiques, a souligné Jean Castex, qui a également estimé que l’activité économique avait diminué trois fois moins lors du deuxième confinement que lors du premier, au printemps.
« On voit, grâce à des pratiques comme les vôtres, que les indicateurs sanitaires s’améliorent, avait déclaré auparavant le Premier ministre français lors d’une visite à une librairie papeterie : Nous espérons tous, moi le premier, que dans quelques jours vous pourrez retrouver […] une activité, même si celle-ci n’est pas tout à fait normale ».
Le patron de la librairie Christophe Fressy venait de lui expliquer que la moitié des 23 personnes travaillant dans l’établissement avaient été placées en chômage partiel.
(Ouest-France)