L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a organisé ce lundi 4 novembre 2024 un congrès sur le développement de l’éducation des malvoyants dans le monde arabe. Cet événement a réuni des experts et des acteurs du secteur éducatif pour discuter des défis et des opportunités liés à l’éducation des personnes malvoyantes.
Hichem Ardhaoui, conseiller en éducation à l’ALECSO, a souligné que, malgré la diversité et l’expansion des écoles dédiées aux malvoyants, il manque des politiques unifiées pour garantir leurs droits en matière d’éducation. Il a précisé que l’engagement des malvoyants dans leur apprentissage et leur intégration dans des établissements spécialisés est un signe de progrès sociétal. Cela démontre que le handicap visuel ne doit pas être un obstacle à la préparation mentale et psychologique nécessaire pour l’éducation et l’intégration dans la société.
Ardhaoui a également noté que les droits des malvoyants en matière d’éducation ne sont pas encore centralisés dans une structure organisée capable de les promouvoir et de les intégrer sur les plans scientifique et culturel. Il a mentionné que, bien que leur rôle social et professionnel ait évolué, les malvoyants arabes continuent de faire face à des défis importants. Les réussites académiques de ces individus méritent d’être mises en avant et valorisées dans les rapports et études des organismes de recherche.
Il a insisté sur la nécessité d’identifier les besoins spécifiques des malvoyants dans les domaines de l’éducation et de la formation, tout en repérant les manquements à corriger. Pour cela, il est essentiel d’unifier les politiques, d’activer les législations existantes, de développer les ressources éducatives et de créer des outils qui allient rigueur scientifique et flexibilité pratique.
Ardhaoui a par ailleurs souligné que reconnaître les lacunes persistantes dans ce domaine est crucial pour les surmonter, un objectif que le congrès de l’ALECSO vise à atteindre.