Il ne fallait pas s’attendre à mieux en cette période maigre à tous les niveaux. Production au ralenti, productivité quasi nulle et tutti quanti… Rien ne présageait donc d’une amélioration quelconque au niveau des indicateurs du pays.
Ramené à 2% en avril 2016, le taux de croissance de la Tunisie pour l’année ern cours vient d’être revu à la baisse par le FMI. Dans le meilleur des cas il atteindrait 1,5%.
L’institution monétaire prévoit quand même une relance progressive de la croissance, au cours de la prochaine période, avec un taux pouvant atteindre 2,8%.
Pour Gian Maria Milesi, directeur au département des études économiques au FMI, c’est « le manque de visibilité politique en Tunisie après le changement du gouvernement et la situation mondiale complexe ainsi que le danger du terrorisme ont compliqué la situation pour la Tunisie dont l’économie s’appuie sur le tourisme ».
Dans sa réponse à l’agence TAP, à une question sur les perspectives de la croissance en Tunisie à court et à moyen termes, Milesi a souligné que « la situation générale dans la région a un impact direct sur la Tunisie. Ainsi la faible croissance dans la région, en raison de la régression des prix des matières premières, a influencé les exportations du pays », prévoyant une amélioration progressive de la croissance, à moyen et long termes, sauf que « ces perspectives comportent des risques et ne portent pour autant pas à l’optimisme ».
(Avec TAP)