De plus en plus de jeunes partent en randonnée en quête de sérénité et de distraction dans des paysages naturels, loin des tracas de la ville. Les organisateurs sont également de plus en plus nombreux, il suffit de passer un dimanche matin par les rues de Tunis pour voir les dizaines de bus stationnés dans l’attente des randonneurs, de l’Avenue Mohamed V jusqu’au TGM.
Toutefois, ces derniers temps, plusieurs randonnées ont tourné au drame dont trois ont débouché sur la mort tragique de trois jeunes: deux garçons et une fille en moins de 24h.
Meriem Sayeh une jeune fille de Ben Arous a trouvé la mort par noyade à Ain Damous, située du côté de Bizerte. Seif Ayari, noyé à la plage de Melloula à l’ouest de Tabarka, et Oussema Melki noyé en essayant de sauver deux de ses compagnons à la plage de Rtiba relevant du gouvernorat de Nabeul.
L’ absence de moyens de sauvetage et d’encadrement sont visiblement les deux facteurs majeurs de ces drames, de plus en plus récurrents, outre le manque d’expérience chez certains organisateurs et la nonchalance de certains autres qui ne pensent qu’au gain aux dépends de la sécurité des randonneurs.
Suite à ces incidents tragiques, des randonneurs, des guides et des organisateurs ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour rappeler aux règles de sécurité de la randonnée à savoir la prise en considération de la météo, l’apprentissage des premiers secours, la découverte préalable des lieux , et la prise en compte des conseils des guides et des organisateurs.

Meryem Sayeh

Oussem Melki