Il va y avoir du mouvement ! La liste des candidats qui aspirent à briguer Carthage ne cesse de s’allonger. Oui, contrairement à ce qu’on pensait, il risque d’y avoir des bousculades au portillon !
Le dernier candidat à avoir exprimé son intention d’être sur la liste du 06 octobre est Néji Jalloul, président du parti Coalition nationale Tunisienne et ancien ministre de l’Education. Ainsi il rallonge la liste des figures connues qui se portent candidates aux élections présidentielles à dix. De fait, il y a quelques jours, c’était l’ancien ministre de la Santé nahdhaoui Abdellatif El Mekki qui avait annoncé son intention de se mettre en course.
Dès lors, à côté du président actuel de la République Kaïs Saïed qui n’a toujours pas annoncé sa candidature pour un second mandat, nombre de personnalités ont déjà officiellement annoncé se présenter. C’est notamment le cas de l’ancien ministre de Ben Ali, Mondher Zenaidi. Plusieurs autres figures connues ont également mentionné leur candidature même si la confirmation n’est pas encore officiellement déclarée. C’est notamment le cas de Abir Moussi, représentante de l’emblème destourien qui, elle aussi, connue pour son appartenance entière au régime Ben Ali, fondatrice du PDL et ancienne députée mais qui se trouve actuellement en prison. Même cas pour le médecin et chef du parti UPR Lotfi Mraihi qui vient d’être mis en détention pour suspicion de dépassements et qui seraient liées aux élections de 2019.
En course, l’on trouve aussi l’ancien animateur de télé Nizar Chaari, réputé pour ses virées internes et qui a déjà manifesté son intention de se mettre en course. On note aussi l’intention d’Olfa Hamedi, ancienne PDG de Tunisair de se mettre en lice vers Carthage, celle de l’actrice Najwa Milad dont l’annonce a surpris plus d’un et celle de Dhaker Lahidheb, médecin connu pour sa proximité idéologique et politique d’Attayar et des Abbou.
A.C.