Un ferme Persona non grata a été prononcé par le département d’État américain à l’encontre de 35 membres de l’ambassade de Russie à Washington et du consulat de San Francisco. Une décision qui marque une crise supplémentaire entre les deux puissances. Et pour cause : les États-Unis accusent la Russie d’avoir tenté d’influencer les dernières élections présidentielles en faveur du candidat Républicain Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2017.
Des accusations infondées selon Dimitri Peskov, porte-parole du Kremlin, qui a ajouté que les États-Unis souhaitent détruire définitivement les relations russo-américaines qui « ont déjà atteint le fond ». Et d’ajouter, menaçant : « Moscou promet des mesures de rétorsion adéquates, basées sur les principes de réciprocité ».
Autre réaction : celle de l’Ambassade russe au Royaume-Uni qui est même allée jusqu’à comparer Barack Obama à un « canard boiteux » sur Twitter. « Comme tout le monde, y compris le peuple américain, nous serons heureux de voir le bout de cette administration [Obama] malheureuse », a-t-elle lancé.
Rappelons que le département de la sécurité intérieure de la police fédérale (FBI) affirme que deux groupes, qui seraient liés aux renseignements russes, sont accusés d’être responsables du piratage qui a ciblé le parti Démocrate.
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