Le gouvernement tunisien a annoncé une nouvelle mesure destinée à soutenir le tissu économique du pays. Lors d’une réunion présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet, le comité de pilotage de la ligne d’appui à la restructuration financière a approuvé le décaissement de 4 millions de dinars en faveur de quatre petites et moyennes entreprises (PME).
Des prêts ciblés pour répondre aux besoins des entreprises
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large visant à soutenir la croissance des PME, considérées comme un moteur essentiel de l’économie tunisienne. Depuis son lancement, cette ligne de crédit a déjà permis de mobiliser 328 millions de dinars, témoignant de l’importance accordée à ce secteur.
Ces financements sont destinés à aider les PME à surmonter les difficultés financières qu’elles peuvent rencontrer, notamment en leur permettant de renégocier leurs dettes, d’obtenir des subventions ou de financer des études de faisabilité. Les secteurs bénéficiaires sont variés, allant de l’alimentation à la construction en passant par la production d’huile végétale.
Un suivi rigoureux pour optimiser les résultats
Parallèlement à cet effort national, l’Italie a signé un accord avec la Tunisie pour accorder un prêt de 55 millions d’euros aux PME du secteur privé. Cette ligne de crédit, aux conditions particulièrement avantageuses (taux d’intérêt limités, modalités de remboursement flexibles), permettra aux entreprises tunisiennes d’investir dans leur modernisation, d’améliorer leur compétitivité et de saisir de nouvelles opportunités de marché.
En soutenant les PME, le gouvernement tunisien vise à préserver l’emploi, à renforcer la production locale et à réduire la dépendance aux importations. Ces entreprises sont en effet des créatrices d’emplois et des moteurs de l’innovation.
Le gouvernement a souligné l’importance d’un suivi rigoureux de la mise en œuvre de ces mesures afin d’évaluer leur impact réel sur l’économie et d’adapter les dispositifs en fonction des besoins.