45% des routes tunisiennes sont en « mauvais » ou « très mauvais » état et ne répondent pas aux critères conventionnels. C’est ce que vient de confirmer le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Mohamed Salah Arfaoui, lors de la plénière consacrée à l’examen du budget de son ministère. En réponse aux interventions des députés, Arfaoui a précisé que seulement 55% du réseau routier, comprenant 20 mille kilomètres, répondent aux critères en vigueur.
Il a ajouté que 58% des routes sont non revêtues. « C’est ça l’état de notre voirie malheureusement! nos routes ne répondent pas aux critères nécessaires. » a-t-il enchéri. Arfaoui a indiqué que 200 projets pour l’amélioration de l’infrastructure s’ajouteront durant l’année 2018 aux 3000 chantiers déjà en cours de réalisation, ce qui élèvera leur coût à 8 millions de dinars. D’autre part, il a fait savoir que 40 dossiers et plusieurs autres rapports sur des abus et des erreurs commises ont été déjà transférés aux instances concernées chargées de surveiller tous les projets de toute suspicion de corruption.