Selon un rapport publié par le groupe de services stratégiques, de renseignement de sécurité « The Soufran Group », le 08 décembre 2015, environ six mille terroristes de nationalité tunisienne sont partis en Irak, en Syrie, en Libye, et là où on parle des zones de conflits, où ils ont rejoint des organisations terroristes comme l’Etat Islamique (Daech), et Al Qaïda (Péninsule Arabe ou Maghreb Islamique).

Le rapport de Soufran Group, publié le 08 Dec. 2015, intitulé : Foreign Fighters: An Updated Assessment of the Flow of Foreign Fighters into Syria and Iraq – www.realites.com.tn
Selon le militant et l’expert international auprès de l’ONU, le docteur Ahmed Manaï, le nombre des éléments terroristes tunisiens qui quittent ces zones de conflit s’élève à 500 individus, tandis que 12 mille éléments ont été interdits de voyager par les autorités tunisiennes.
Contacté par RéalitésOnline, Ahmed Manaï, estime que ces combattants rentrants sont déjà identifiés par les services du ministère de l’intérieur, souvent comme salafistes radicalisés et même parfois comme délinquants de droit commun.
L’enjeu, selon le docteur Manaï, n’est pas le retour des extrémistes en Tunisie, mais plutôt, leur présence en Libye : Une nouvelle mission sur le sol libyen a été confiée aux éléments terroristes nord-africains, surtout, après les opérations offensives effectuées par l’Armée syrienne sur tous les fronts, sous la couverture des raids aériens russes.
Ces djihadistes maghrébins, dont les 500 tunisiens, soutenus par la Turquie selon le docteur Manaï, profiteront du chaos qui règne en Libye et trouveront dans ce pays le terrain propice pour y faire prospérer leur nouvel Émirat.