Les SOS lancés pour le rapatriement des citoyens tunisiens un peu partout à travers le monde se multiplient.
Maintenant, c’est un contingent de plus de 500 personnes bloquées au poste frontalier de Ras Jedir (côté libyen) qui lance un signal d’espoir, plutôt que de détresse afin d’être rapatriés, d’autant plus qu’ils ont dû supporter des conditions qualifiées de « désastreuses » depuis une dizaine de jours passées dans un environnement saharien à attendre de passer de l’autre côté des frontières.
Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme, Mustapha Abdelkabir, réputé pour sa parfaite connaissance des affaires libyennes et de tout ce qui touche aux rapports tuniso-libyens a assuré lundi à Radio Express FM que les deux prochains jours verront l’accélération de l’opération rapatriement, notamment des personnes bloquées dans les zones concernées par les combats en Libye.
« Dès que les centres de confinement sanitaire obligatoire seront prêts pour les accueillir, les citoyens bloqués en territoire libyen pourront franchir les frontières », a-t-il promis.
H.A.