La contribution des start-ups tunisiennes à la création de la valeur ajoutée est incontestable en Tunisie. En pleine crise sanitaire, elles ont été d’une très grande aide pour les pouvoirs publics pour la conception de solutions informatiques destinées à traquer le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19).
S’appuyant sur une étude sectorielle, le Tunisia-Africa Business Council (TABC) a récemment formulé 7 recommandations en vue d’améliorer l’écosystème des stratups en Tunisie. Celui-ci est, certes, riches et en perpétuelle évolution. Cependant, il est confronté à la lourdeur administrative et à l’absence d’un cadre légal adéquat incitant à la création. Voici les 7 recommandations du TABC :
- Réforme du code des sociétés commerciales
- Instauration d’un tribunal de commerce chargé des litiges commerciaux
- Ouverture d’une section pour les startups dans la Bourse des Valeurs mobilières de Tunis – Le JORT, selon les experts, n’est pas un bon moyen de communication –
- Réforme du code des sociétés d’investissement et des gestionnaires d’actifs afin d’instaurer davantage d’instruments de financement
- Lancement de clusters d’innovation dans le cadre d’un partenariat public-privé
- Donner la priorité aux startups locales pour les appels d’offres digitaux
- Création d’un corps de métiers spécialisé dans la protection de la propriété intellectuelle et du transfert des technologies.