Le secteur bancaire tunisien manque de liquidités pour apporter un soutien efficace aux PME qui ont des besoins urgents en fonds de roulement et de concours à court terme ainsi que de financements à moyen et long termes pour promouvoir de nouveaux projets ou réaliser des extensions.
La Banque mondiale, consciente que ce sont les PME qui créent des emplois, font la valeur ajoutée et constituent 80% du tissu entrepreneurial tunisien, a déjà accordé en 2011 un crédit de 34 MD à la Tunisie. Trois ans après et vu l’épuisement de cette première ligne de crédit, la BM vient d’accorder une deuxième ligne, encore plus importante, d’un montant de 72,6 millions d’euros et orientée vers la même cible et le même objectif.
Il faut dire que trois institutions veilleront au pilotage et au contrôle de cette ligne, à savoir la BCT, la Caisse des dépôts et consignations et l’autorité de régulation de la micro-finance.
Les micro-entreprises sont également concernées par ces crédits, car plusieurs dizaines d’entre elles ont prouvé leur bonne gestion et ont procédé à la promotion de projets rentables et viables.
Rappelons que ces crédits peuvent porter sur le renforcement des fonds propres et ne sont remboursables qu’à long terme.