Demain, les chefs d’État et de gouvernement de 14 pays se réuniront dans la capitale algérienne pour le 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). Le cartel du gaz naturel, qui suit les traces de l’OPEP, représente plus de 70% des réserves mondiales de gaz et 44% de la production mondiale. Le sommet se tiendra dans un contexte géopolitique tendu, marqué par le blocus de la mer Rouge et la flambée des prix du gaz. Les discussions porteront sur la sécurité énergétique mondiale, le rôle du gaz naturel dans la transition énergétique et les moyens de stabiliser les marchés.
Un dialogue nécessaire entre producteurs et consommateurs
Le GECF est convaincu que le gaz naturel est une source d’énergie indispensable pour les décennies à venir. En effet, il est plus propre que le charbon et le pétrole et joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le ministre algérien de l’Energie, Mohammad Arkab, a appelé à un dialogue « continu et sérieux » entre les producteurs et les consommateurs de gaz naturel. Il est essentiel de construire une vision commune pour garantir la sécurité énergétique de tous et répondre aux défis du changement climatique.
L’Algérie, acteur majeur du marché gazier
L’Algérie, pays hôte du sommet, est un acteur majeur du marché gazier mondial. Le pays possède les dixièmes plus grandes réserves de gaz naturel au monde et reste le sixième plus grand exportateur de GNL. Le GECF s’engage à promouvoir la coopération entre ses membres et à défendre les intérêts des pays exportateurs de gaz. Le sommet d’Alger sera une occasion de renforcer la solidarité entre les pays membres et de trouver des solutions aux défis communs.
Le président Kais Saied représentera la Tunisie
Le président de la République tunisienne, Kais Said, participera au sommet d’Alger. La Tunisie est un pays observateur du GECF et s’intéresse de près aux questions liées à la sécurité énergétique et au développement du marché gazier. Le 7e sommet du GECF est un événement crucial pour l’avenir du gaz naturel. Les décisions prises à Alger auront un impact important sur les marchés mondiaux de l’énergie et sur la transition énergétique globale.