« Tous les droits sans exclusion ni ségrégation », tel est le thème du septième congrès de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme (LTDH). Pendant deux jours, le 1er et le 2 octobre, 221 congressistes, issus du comité central et des 28 bureaux régionaux de la Ligue, vont participer aux travaux.
Le congrès constituera également l’occasion d’élire un nouveau président à la tête de la LTDH. Malgré les avis favorables, Abdessattar Ben Moussa, l’actuel président de la Ligue, a préféré ne pas présenter sa candidature pour sa propre succession. « Je crois au principe de l’alternance et, également, en la représentation de la femme et des jeunes dans ces élections », a-t-il déclaré. La féminisation du prochain comité directeur et des bureaux régionaux de la LTDH constitue, justement, le principal objectif de la Ligue. « On espère que le tiers des effectifs sera composé par des femmes », a ajouté Abdessattar Ben Moussa.
Concernant la présidence de la Ligue, il a évoqué 64 candidatures. « Il y en a trop et on ignore tout de leur éligibilité. La présidence du congrès va trancher », a-t-il confié.
Rajeunissement et féminisation : c’est sur ces bases que sera donc organisé le 7ème congrès de la LTDH. Notons que l’ouverture de ce congrès, a été marquée par la présence du président de la république, Béji Caïd Essebsi, ,du président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, du haut commissaire des droits de l’Homme et des membres du réseau Euromed pour les droits de l’Homme à Tunis.
Le 7ème congrés de la LTDH sera, d’autre part, l’occasion de rendre hommage aux prisonniers de guerre palestiniens, représentés par Marouane Barghouthi dont l’épouse est présente au palais des congrès.
La LTDH a également inscrit au programme de ses travaux un hommage au syndicat des journalistes égyptiens qui subissent moult pressions et exactions ainsi que des actes d’intimidation et de harcèllement. Les représentants du syndicat n’ayant pas pu répondre à l’invitation, ils seront représentés par le syndicat national des journalistes tunisiens.