Un groupe de 82 personnes rentrées mercredi tard dans la nuit d’Istanbul, en Turquie ont été au départ admises en quarantaine au foyer universitaire Al Yasmine de Sfax, à la cité El Bahri de Sfax, mais elles ont refusé d’y héberger.
Tout le groupe a insisté pour être placé en confinement dans une unité hôtelière.
Ils ont estimé les conditions de séjour « catastrophiques », préférant passer la nuit dans la cour du foyer, ou dans le bus qui les a ramenés jusque-là.
« Nous ne pouvons pas accepter des douches et des toilettes collectives au risque d’attraper le virus, notamment parmi les vieux et les enfants que nous comptons parmi nous, en plus d’une femme enceinte », ont-ils argué.
Le lendemain, une vingtaine d’entre eux ont trouvé refuge dans un hôtel de Sousse, alors que les efforts se poursuivaient pour héberger les 62 autres dans une autre unité hôtelière.
Le directeur du foyer universitaire Abdelaziz El Orfi a souligné les efforts déployés par son administration afin d’offrir les meilleures conditions d’hébergement aux confinés.
« Nous avons fait de notre mieux pour prodiguer tout ce qu’il faut à un tel séjour: une seule personne par chambre, stérilisation des lieux, savon, brosse à dents, produits de nettoyage, de nouveaux lits, des serviettes, des draps neufs, un bon dîner dans des plateaux jetables préparé à leur intention qu’ils ont commencé par prendre au réfectoire avant d’aller prendre possession de leurs chambres. Depuis trois semaines, on se préparait pour une telle action sur instruction de l’Office des oeuvres universitaires. Malheureusement, cela n’a pas suffi. Certains membres ont insisté auprès des autres pour quitter les lieux. Tout le monde sait que, dans un foyer universitaire, il ne faut pas s’attendre au luxe d’un hôtel 3 ou 4 Etoiles », a-t-il déploré dans une intervention sur Diwan FM.
H.A.