Les investissements étrangers en Tunisie ont atteint les 851,1 millions de dinars durant les 4 premiers mois de 2019, contre 736,6 millions de dinars durant la même période un an plus tôt, soit une hausse de 15,7 points. Les investissements directs, pour leur part, ont bondi de 16,3 points, atteignant les 845,9 millions de dinars durant les 4 premiers mois de 2019 contre 727,2 millions de dinars un an plus tôt. Les investissements de portefeuilles – en bourse -, dans ce contexte, ont atteint 5,2 millions de dinars.
Ces derniers ont accusé une baisse par rapport à l’an dernier puisqu’ils sont passés de 8,3 millions de dinars en 2018 à 5,2 millions de dinars cette année. Ces baisses, selon les experts, s’expliquent par la dégringolade du dinar tunisien face à l’euro et au dollar. De fait, il est peu profitable pour un investisseur d’acheter des actions en dinars et de convertir la plus-value en devise.
Les investisseurs très attirés par l’industrie manufacturière tunisienne
Par ailleurs, les investissements dans l’industrie manufacturière ont plus que doublé durant la même période, atteignant les 411,7 millions de dinars contre 253,9 millions de dinars, ce qui représente une augmentation de 62 points par rapport aux 4 premiers mois de 2018. L’investissement étranger dans le secteur énergétique a lui aussi augmenté, mais légèrement : +7 points, soit 368,4 millions de dinars en 2019 contre 344 millions de dinars en 2018.
Cependant, une baisse a été constatée pour les secteurs agricole et des services. Les investissements étrangers avaient atteint 123,5 millions de dinars durant les 4 premiers mois de 2018, contre 64,6 millions de dinars durant la même période cette année, soit une chute de 64 points. Les investissements étrangers dans l’agriculture sont passés de 5,7 millions de dinars à 1,1 millions de dinars durant la même période.
A titre de rappel, la Tunisie envisage d’attirer quelques 3000 millions de dinars d’investissements étrangers cette année. Il va falloir, dans ce cas, accélérer la cadence et soutenir nos industries et le secteur tertiaire. Si nous gardons le même rythme, nous atteindrons environ 2533 millions de dinars d’ici la fin de l’année.