Ennahdha a été directe ce mardi 9 janvier 2018, pointant du doigt la responsabilité des « parties de la Gauche » dans l’escalade des violences observée dans la soirée du lundi 8 janvier 2018. La réponse du porte-parole du Front Populaire (FP), Hamma Hammami, n’a pas tardé. Intervenant dans Houna Shems le même jour, il a affirmé que les propos du parti islamiste, ainsi que ceux de son président Rached Ghannouchi, sont bidons. « Rached Ghannouchi aurait mieux fait de se rendre directement dans les régions pour dire que le gouvernement est au service du peuple, au même titre qu’Ennahdha et Nidaa Tounes », a-t-il lancé, ironique.
Les citoyens sont incités au désordre, poursuit le frontiste, en raison des mesures qui ont été prises dans le cadre de la loi de Finances 2018. « Le FP est aux côtés des citoyens. D’ailleurs, le 14 janvier 2018, nous descendrons dans les rues sur tout le territoire national », a-t-il ajouté.
Hamma Hammami considère, par ailleurs, que les mesures adoptées dans le cadre du budget 2018 sont « néfastes ». « La grande majorité des tunisiens est affectée par la loi, au même tire que les chefs d’entreprises : PME et grandes entreprises », a-t-il dit. La solution, selon le porte-parole du FP, est de revenir sur ces mesures qui ne servent, selon ses propos, qu’une minorité qui n’a que faire de l’intérêt de la Tunisie. « Le FP a proposé des alternatives, mais la coalition au pouvoir n’a rien voulu entendre », a-t-il encore ajouté.
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