Sept semaines après le classement de la Tunisie, par l’Union Européenne, sur la liste noire des paradis fiscaux, voilà que les ministres européens des finances, réunis ce mardi 23 janvier 2018 à Bruxelles, décident de mettre à jour cette liste. Cette dernière qui comptait jusqu’à lundi 17 pays, n’en compte aujourd’hui que 9 pays. « Huit pays (le Panama, la Corée du Sud, les Emirats Arabes Unis, la Tunisie, la Mongolie, Macao, Grenade et Barbade) ont été retirés de la liste noire… après s’être engagés à remédier aux inquiétudes de l’UE », a annoncé le Conseil des ministres des Finances de l’Union dans un communiqué.
Le même communiqué a précisé que l’ensemble des pays évincés de cette toute première liste noire élaborée par l’Union Européenne pour cerner les pays qui ne sont pas assez engagés dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, ont fourni des engagements par des lettres signées à un très haut niveau.
Le commissaire aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a assuré que tous ces pays qui viennent de passer de la liste noire à celle grise restent sous surveillance.
Il est à noter que sur la liste noire des paradis fiscaux qui vient d’être mise à jour ce mardi, figurent le Bahreïn, Guam, les Îles Marshall, la Namibie, les Palaos, Samoa, les Samoa américaines, Sainte Lucie, Trinidad et Tobago.
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