« J‘ai présenté un rapport sur un plan préparé par certaines parties pour l’après Beji Caid Essebsi depuis trois moi« . Ce sont là les paroles de l’ancien chef de la sécurité des avions à l’aéroport Tunis-Carthage, Abdelkerim Laabidi dans sa déclaration à MTunisian une chaîne de télévision juste après son audition par la commission parlementaire d’investigation sur l’acheminement des jeunes vers les zones de conflits. L’ancien sécuritaire qui n’a plus sa langue dans sa poche, précisera toutefois qu’il ne s’agit pas d’un complot pour assassiner le chef de l’Etat mais d’un plan pour sa succession.
Dans ce contexte il rappellera qu’il travaillait dans la lutte contre le terrorisme et qu’il avait un réseau d’informateurs.
« L’un d’eux m’a approché pour m’informer qu’il y avait des personnes qui étaient en relations avec des parties étrangères. J’ai pris l’information en tant que sécuritaire oubliant complètement que j’étais à l’arrêt et que mon salaire était suspendu. IL s’agissait de l’intérêt du pays, » déclare-t-il ajoutant que « cette affaire date d’il y a environ 3 mois, juste avant les dernières perturbations sociales« .
L’ancien chef de la sécurité fera savoir qu’il avait précisé à la commission de l’ARP qu’il s’agissait d’une guerre de la 5ème génération.
Relatant les faits, il fera savoir qu’il est allé voir la justice pour une déposition verbale de l’affaire. Sans entrer dans les détails, l’enquête étant toujours en cours, il a affirmé qu’après cela il a présenté un rapport pour être ensuite entendu par une entité spécialisée et je suis allé jusqu’à leur divulguer l’identité de mon informateur, même si je devais faire preuve de réserve à ce sujet. « Pour le reste ça ne me regardait plus, c’était à eux de vérifier la véracité des informations livrées ».
Pour ce qui est des informations livrables Laabidi a fait savoir qu’il s’agissait de parties étrangères qui en coordination avec des gens de l’intérieur, voulaient pousser à la gabegie. Il ne s’agissait pas de tentative d’assassinat mais d’un échange de renseignements avec une partie étrangère pour préparer un plan après le décès de Beji Caid Essebsi qui, pour eux ne dépasserait pas 2018.
La guerre menée en Tunisie est une guerre de la 5ème génération celle qui détruit les valeurs d’une société, qui sème la zizanie, crée des crises économiques et sociales. ça n’est plus une guerre dans le sens traditionnel du terme.
On n’en saura pas plus.
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