« Un danger pour la Tunisie » : c’est l’expression employée par le Front Populaire pour évoquer la coalition au pouvoir. Dans un communiqué publié ce vendredi 16 février 2018, la Gauche a tiré la sonnette d’alarme sur la gravité de la situation actuelle en Tunisie. Une situation qui menace l’indépendance et la stabilité du pays selon les termes du communiqué.
Le Front Populaire est aussi revenu sur la classification de la Tunisie sur la liste noire des pays à risque en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. C’est une preuve, selon les frontistes, de l’enracinement de la corruption, du blanchiment d’argent, de l’évasion fiscale et de l’économie parallèle en Tunisie.
D’autre part, le Front Populaire a repris ses assauts contre la coalition au pouvoir à propos de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël, proposée par les frontistes. « Ce que la coalition au pouvoir, Nidaa Tounes et Ennahdha, a commis constitue un indicateur de la dépendance de cette coalition par rapport aux parties sionistes étrangères. Une dépendance en échange de leur maintien au pouvoir au détriment des tunisiens et de la stabilité du pays », peut-on lire dans le communiqué du Front Populaire.
La Gauche a, d’un autre côté, réitéré son soutien aux journalistes et à leur combat pour la liberté d’expression. Dans ce cadre, elle dénonce toute tentative visant à les mettre sous pression.
Le Front Populaire s’inquiète, par ailleurs, du retour en force des voix takfiristes et des divisions. « L’atmosphère actuelle est comparable à ce que nous avons vécu en 2012 et 2013, à l’époque où des assassinats politiques ont eu lieu », a encore souligné le Front Populaire.
25