Le débat sur la prochaine forme juridique de l’instance qui succédera à la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) se poursuit ce jeudi 22 février 2018. Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a émis des réserves vis-à-vis de cette future instance, à l’issue d’une journée d’étude consacrée à celle-ci.
Le syndicaliste considère, par ailleurs, que les médias publics sont encore sous l’emprise du pouvoir. « Ils [médias publics] ne sont pas encore totalement libres. Nous ne sommes pas encore parvenus à passer des médias gouvernementaux aux médias publics », a-t-il assuré ce jeudi 22 février 2018. Plus encore, Néji Bghouri considère que les nominations à la tête des entreprises publiques de presse sont faites en fonction de l’appartenance au gouvernement. Les médias privés n’étaient pas en reste. De fait, le syndicaliste s’est interrogé sur la source de leurs revenus.
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