Le statut de la femme tunisienne, avec les récentes avancées, suscite la jalousie de plusieurs autres pays arabes et, parfois, la haine. Une haine provenant, surtout, de l’organisation terroriste Daech qui voit d’un très mauvais œil ces progrès.
Dans le journal qui lui est dédié, le groupe terroriste a fustigé la démocratie tunisienne qu’il considère comme une insulte à Dieu. L’égalité successorale a naturellement été dans le viseur de Daech, puisqu’elle a été longuement critiquée et dénoncée. L’organisation terroriste a aussi critiqué les institutions élues de l’État tunisien et attaqué de front le Code du Statut Personnel. « Les coupables sont les partis politiques », a souligné l’organisation.
Daech perd du terrain dans le monde et en Tunisie, les coups dur qu’il reçoit s’enchaînent grâce à l’exploit des forces armées et des sécuritaires tunisiens. Les critiques visant le statut de la femme tunisienne ne seraient qu’une manière désespérée pour l’organisation de rappeler qu’elle est toujours là, malgré ses échecs.
Les chiens aboient, la caravane passe.
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