La crise au sein de la Pharmacie Centrale s’aggrave et la baisse de ses stocks en médicaments a battu des records inquiétants. Selon le secrétaire général-adjoint du syndicat de base de la Pharmacie Centrale, Abldemoneem Ben Ammar, l’institution ne dispose que de 50 jours de réserves de médicaments.
Pas seulement : dans son intervention sur Shems FM, il a rappelé que l’institution souffre d’un lourd endettement auprès de ses fournisseurs étranger, atteignant les 389 millions de dinars, ce qui impacte directement, selon le syndicaliste, l’approvisionnement.
Les conséquences sont désastreuses selon Abdelmoneen Ben Amar. En effet, certains médicaments risquent de devenir indisponibles en Tunisie. « Nous allons droit au mur. Si la question n’est pas résolue par le ministère de la Santé ou la présidence du gouvernement, nous risquons de ne plus avoir de médicaments dans les hôpitaux, la Caisse Nationale d’Allocation Maladie (CNAM) et dans les pharmacies », a-t-il déclaré.
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