Dans son intervention dans « Houna Shems » ce lundi 2 avril 2018, le fondateur du mouvement Tounes Ila Al Amam (la Tunisie en avant), Abid Briki, est revenu sur la crise qui secoue actuellement le secteur de l’éducation, mettant en garde contre le blocage des salaires décidé par le ministère de l’Education.
Ce blocage, pense l’ancien ministre, constitue un danger et risque de conduire le pays vers l’impensable. « Un dialogue s’impose pour résoudre cette crise », a-t-il dit, critiquant, par la même occasion, le refus du ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, de négocier avec les syndicats de l’enseignement tant que le blocage des notes ne sera pas levé.
Un prélèvement symbolique sur les salaires des responsables
D’un autre côté, Abid Briki a été interpellé sur la crise économique et financière qui secoue la Tunisie et qui affecte les caisses de l’Etat. Dans ce contexte, l’ancien ministre propose une contribution exceptionnelle de 30% prélevée sur les salaires des responsables de l’Etat, et ce afin d’alimenter les caisses de l’Etat. « Cette mesure pourrait être appliquée au sommet de l’Etat, à savoir le président de la République, en passant par les ministres, ou encore les ambassadeurs. Cela constituera une démarche symbolique pour soutenir le budget de l’Etat », a-t-il expliqué. Plus encore: Abid Briki propose également un prélèvement de 3% sur les richesses des catégories aisées.