« Notre vision est claire et nous allons porter l’UIB vers le haut », c’est en ces termes que Kamel Neji, président du conseil d’administration de la banque, s’est exprimé au cours des Assemblées générales ordinaire et extraordinaire.
En effet, l’UIB a tenu ces assises ce vendredi 20 avril en présence de Mondher Ghazali, directeur général, Alexandre Maymat, responsable de la région Afrique, Asie, Méditerranée et Outremer à la Société Générale et des représentants de la banque et des actionnaires.
Kamel Neji a annoncé la couleur dès le départ et c’est un indicateur au vert qu’il présente en premier. « Au cours des dernières années, l’UIB a enregistré une forte reprise et renoué avec la croissance qui n’a pas cessé d’être consolidée au fil des ans ».
Avec des fondamentaux solides et des résultats en hausse, la banque a pu, grâce au respect des choix qu’elle s’est fixés et qui se sont avérés judicieux, garder le cap.
Et c’est non sans fierté que le président du conseil d’administration, Kamel Neji a fait savoir que l’année 2018 est déjà bien engagée. Les indicateurs d’activités arrêtés au 31 mars dernier donnent la preuve que Kamel Neji a entièrement raison puisqu’ils confirment la bonne performance de la banque au cours du premier trimestre 2018.
Pour atteindre ces résultats, rester compétitive et, surtout, créer de la valeur à ses actionnaires, la banque, selon Kamel Neji, a choisi la voie de la réforme.
« Forts de la crédibilité que nous procure notre passé, nous continuons à agir, à nous engager et à nous transformer », précise-t-il en ajoutant que « l’audace réformatrice qui se caractérise par sa rigueur dans tous les domaines surtout en ce qui concerne la conformité, la satisfaction de la clientèle, l’innovation et le développement humain ».
Kamel Neji ne passera pas en sourdine le défi que constitue aujourd’hui la digitalisation qui permettrait à l’UIB de mieux se placer dans le futur. Et dans ce cadre, il soulignera la conscience qu’a la banque des conséquences de la révolution digitale. « Nous faisons face à une véritable transformation numérique qui obligera les clients à changer leurs habitudes et les métiers bancaires seront bousculés » et c’est pour cela, précise encore le président du conseil d’administration de l’UIB, que « nous devons faire notre l’évolution digitale et nous adapter à l’intelligence artificielle, aux big data, à la robotique, etc. ».
Pour conclure, Kamel Neji a affirmé que « l’UIB continuera à être un modèle pour le secteur bancaire tunisien et au service de l’économie et du marché. Et c’es pour cela que nous continuerons à aligner les compétences de nos collaborateurs sur les besoins de notre banque ».
Mondher Ghazali, directeur général de l’UIB passera en revue les résultats de l’exercice 2017 et du premier trimestre de l’année en cours.
Il mettra en valeur l’élargissement des offres de la banque, le renforcement de son leadership sur le marché de la clientèle des particuliers, l’accélération de sa trajectoire de croissance, son affirmation en tant que banque relationnelle de référence, l’optimisation de son modèle opérationnel, la conformité de ses opérations et l’amélioration continue de son contexte humain. Ce qui a permis à la banque de franchir une nouvelle étape.
Pour le directeur général, l’exercice 2017 était une réussite d’où les performances enregistrées dans les divers métiers bancaires. « Ces performances dénotent de l’implémentation de la banque dans sa stratégie pour la période 2017-2020 ».
Ayant dans son escarcelle des résultats le moins qu’on puisse dire satisfaisants, le conseil d’administration a proposé la distribution d’un dividende de 13% de la valeur nominale des titres, soit 0,650 DT par action au titre de l’exercice 2017.
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