La sécheresse a frappé fort en Tunisie, malgré les rares épisodes pluvieux qui ont marqué le mois de mars 2018. L’agriculture est, de loin, l’un des principaux secteurs qui ont été le plus touchés par ce phénomène, et les pertes sont énormes pour les agriculteurs : 500 millions de dinars selon le syndicat tunisien des agriculteurs.
Dans un communiqué publié ce jeudi 26 avril 2018, le syndicat des agriculteurs de Tunisie a cité l’exemple des gouvernorats de Béja et de Zaghouan, où la sécheresse les a touchés à hauteur, respectivement, de 20 à 90%.
Dans ce contexte difficile, le syndicat a appelé à l’activation du fonds de soutien prévu pour secourir les gouvernorats touchés par la sécheresse. Chaque zone doit bénéficier des aides nécessaires selon des critères objectifs basés, entre-autres, sur le prix du blé.
La situation hydraulique en Tunisie est au cœur des inquiétudes à l’approche de l’été. Les pouvoirs publics se veulent, malgré tout, rassurants. « Les réserves d’eau se sont améliorées […] et nous avons de quoi tenir jusqu’en septembre 2018. D’ici là, les réserves vont se reconstituer », avait déclaré Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources Hydrauliques dans son passage à « Midi Show » le 19 avril courant.
33