La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi a, dans une déclaration accordée à Jawhara FM, appelé à l’importance de la dissolution des liens du parti politique Nidaa Tounes avec le mouvement politique Ennahdha publiquement et de l’alignement du côté des forces nationales, insistant sur le fait que cela représente une condition du Parti destourien libre pour une éventuelle coalition avec Nidaa Tounes.
Abir Moussi a, également, précisé que l’accord qui existe entre Nidaa Tounes et Ennahdha cache un volcan capable d’exploser à tout moment, indiquant que Nidaa Tounes a été piégé. « Ce parti se comporte à l’image du mouvement Ennahdha pour légitimer et justifier sa présence au pouvoir » a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, la présidente du Parti destourien libre a insisté sur la nécessité de changer le régime politique. Ce changement n’aura lieu que si le débat fait partie d’un dialogue national, sérieux, pour que la Tunisie passe à la troisième république, a-t-elle expliqué.
Abir Moussi, a, aussi, indiqué que son parti a informé la Présidence de la République, la Présidence du Gouvernement et la Présidence de l’ARP qu’il envisage de prendre contact avec les organisations internationales liés par des accords à la Tunisie en ce qui concerne les droits de l’Homme afin de dévoiler et de révéler les violations de l’IVD.
D’ailleurs, le conseil du parti a été chargé de déposer une plainte contre l’Etat Tunisien auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, de la Sous-commission des droits de l’homme relevant du Parlement Européen et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
Elle a annoncé que le destourien libre envisage d’organiser une grande manifestation et ce, dans les jours à venir pendant laquelle il dénoncera la non-ouverture des dossiers par la justice Tunisienne mais aussi les violations de l’IVD.
Concernant, la crise politique actuelle, Abir Moussi a précisé que le point de vue du parti est clair et inchangé précisant que ni le Pacte de Carthage 1, 2, 3 ou même 20 pourra régler les problèmes de la Tunisie car le problème réside dans le régime politique et non pas dans le changement des noms « aujourd’hui, maintenir Youssef Chahed au Gouvernement, changer le Gouvernement totalement ou partiellement ne fera pas que la crise économique, sociale ou politique s’estompe« , a-t-elle affirmé.
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