Le porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, a, dans une interview accordée à Achaara Al Magharibi dans son édition de ce mardi 12 juin 2018, adressé de nouvelles attaques à l’Exécutif, considérant le changement du gouvernement Chahed, comme une question de vie ou de mort.
Tahri a indiqué que les concertations sont toujours en cours avec les autres parties pour « sensibiliser les gens que le pays est au bord du précipice. »
» Il faut procéder au changement immédiat de la situation actuelle du pays, étant donné que l’état d’attente dans lequel on se trouve a mené à une paralysie totale de l’administration, de la politique et au blocage des grands dossiers. Il nous faut une mobilisation collective pour le changement de ce gouvernement le plus tôt possible. L’UGTT est déterminé pour le changement de ce gouvernement, car il n’a plus rien à donner au pays. Il a pris sa chance mais il n’a pas su en profiter. Le pays retournera au même tiraillement politique de 2012/2013 si on ne change pas l’Exécutif actuel. »a-t-il expliqué.
Le syndicaliste a indiqué que la diabolisation de la centrale syndicale, des députés et le retour des Imams au discours haineux montrent bien, selon ses dires les dangereux risques qui menacent le pays.
De ce fait, Tahri a imputé la totale responsabilité au gouvernement des risques encourus.
Il a conclu que l’UGTT n’est plus obligée de s’engager dans n’importe quelle négociation ou concertation avant le départ du gouvernement Chahed, soulignant que le chef de l’Etat BCE s’est montré convaincu de la nécessité du départ de l’Exécutif actuel.
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