Les dernières augmentations des prix du carburant (+75 millimes par litre) ont fait beaucoup de bruit. Selon le ministre du Commerce, Omar El Behi, elles auraient été plus conséquentes. « La hausse pratiquée en Tunisie est faible par rapport à celles observées dans d’autres pays. En Egypte, à titre d’exemple, elle est de 35% », a-t-il déclaré dans La Matinale de Shems FM ce lundi 25 juin 2018.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a demandé une hausse de plus de 100 millimes par litre d’après Omar El Behi, mais le gouvernement a décidé de limiter la hausse à 4,9%. « La Tunisie ne vit pas à l’écart du reste du monde. La révision des prix du carburants s’explique par la hausse du cours mondial du baril de pétrole. L’Etat ne peut plus supporter les hausses du cours. Une hausse de 20 dollars coûtent 2600 millions de dinars aux caisses de l’Etat », a-t-il expliqué.
Pendant la préparation du budget 2018 de l’Etat, le baril de pétrole coûtait 55 dollars. D’autre part, Omar El Behi a été interpellé sur les déclarations de Khaled Kaddour, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, qui avait pourtant affirmé qu’il n’y aura pas d’augmentation des prix du carburant. « Il n’y avait aucune contre-vérité dans ses propos », a-t-il affirmé.
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