L’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) enchaîne les crises et avec la démission de son actuel président, Mohamed Tlili Mansri, la situation est devenue plus compliquée à l’approche des prochaines échéances électorales.
Dans ce contexte, Atide (association tunisienne pour la transparence et la démocratie dans les élections) a appelé l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à ouvrir une enquête « sur ce qui se déroule actuellement au sein de l’ISIE », l’appelant également à trouver des solutions en vue d’une sortie de crise.
Atide souhaite que tous les membres de l’Instance soient convoqués par l’ARP, y compris le président sortant. L’objectif, selon Atide, est de les auditionner au sujet des fissures observées au sein de l’ISIE et sur les accusations formulées de part et d’autre au sein de l’Instance.
D’autre part, l’association considère la décision de Mohamed Tlili Mansri illégale, étant donné qu’il a annoncé sa démission tout en restant membre de l’ISIE. Une démission de la présidence de l’ISIE, selon l’Association, implique une démission de son conseil. De ce fait, un membre perd automatiquement son statut. La démission n’était qu’une manière de contourner l’article 15 de la loi fondamentale numéro 23 de l’année 2012, relative à l’ISIE.
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