Lors de sa visite au Centre National de L’informatique, (CNI), le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi a exprimé son soutien aux employés du centre contre toute tentative de création d’une agence de développement numérique parallèle au centre, et ce pour des calculs politiques.
Tabboubi a salué les efforts des cadres et des agents du CNI qui veillent sur la sécurité et la confidentialité des données personnelles du peuple tunisien. L’UGTT sera un rempart contre la création d’une agence parallèle, dirigée par un personnel de l’étranger qui sera au courant des infimes détails de la vie des Tunisiens. Le syndicaliste a assuré que la centrale syndicale n’est pas contre le développement ni la modernisation dans le domaine numérique mais elle s’oppose à toute tentative servant les intérêts de certaines parties politiques sous couvert du développement. « On ne vise personne, mais il faut arrêter ce populisme. Il était prévu que le lancement du service de l’extrait de naissance électronique entre en vigueur le 28 mars. Mais ce n’est pas possible! étant donné qu’il faut d’abord changer les lois. Il faut des mécanismes de contrôle et d’inspection compte tenu des infiltrations électroniques qu’on puisse rencontrer…
Comme nous l’avons déjà dit à propos du secteur public…le CNI sera aussi une ligne rouge! Ce centre compte un nombre important de compétences capables de contribuer à sa réforme.« a-t-il exprimé.
Tabboubi a également indiqué qu’une réunion aura lieu avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed pour le tenir au courant des dessous de cette affaire et sur ce « qu’on complote » contre la Tunisie dans le secteur numérique.
Il est à noter que certaines parties dont le député frontiste Ammar Amroussia avaient accusé Ennahdha de vouloir soumettre le CNI à ses propres intérêts par le truchement de certaines nominations douteuses.
D’un autre côté, le syndicat de base du CNI a dans un communiqué rendu public pointé du doigt les interventions du ministre des technologies Anouar Maarouf l’accusant d’avoir induit en erreur l’opinion publique et d’avoir donné de fausses vérités visant à dénigrer le centre et ses employés.
Les syndicalistes ont imputé la crise du CNI au ministre étant donné qu’il s’obstine à créer « l’Agence Tunisienne pour le développement numérique« , une agence qui selon eux brouillera le travail du centre.