
Mounir Youssef Makni
Une patiente de nationalité algérienne a eu recours récemment aux médias algériens pour leur faire part d’une opération d’escroquerie dont elle prétend être victime. La dame en question, originaire de la ville de Constantine, a assuré aux chaines de télévision algériennes, dans des reportages filmés, qu’elle s’est faite voler son rein dans l’une des cliniques privées de Tunisie. Elle a affirmé que l’équipe médicale lui a enlevé son rein, à son insu, alors qu’elle subissait une intervention chirurgicale (Lithotripsie rénale). La présumée victime a indiqué que la clinique en question a refusé de lui donner accès à son dossier médical et a donc appelé les autorités tunisiennes concernées à intervenir en urgence en vue de protéger le secteur de santé en Tunisie contre ces pratiques d’escroquerie et le trafic d’organes.
De son coté, le président du Conseil national de l’ordre des médecins tunisiens Mounir Youssef Makni a exprimé, dans une déclaration à Mosaïque Fm, son étonnement de cette grave accusation estimant qu’on cherche à travers la médiatisation massive de cette affaire dans les médias algériens, à porter atteinte à l’image du secteur de la santé en Tunisie.
Il a dans ce contexte estimé que les médecins tunisiens font preuve d’honnêteté et sont donc au dessus de ces pratiques non conformes à la déontologie du métier. Il a ajouté qu’en cas de soupçons, les patients n’ont qu’à s’dresser à des structures très bien déterminées, spécialisées dans ce type d’incidents. Il a ajouté que les patients algériens font confiance au système médical tunisien et leur afflux en grand nombre (des centaines de milliers par an), en est bien la preuve.