Plusieurs photos et informations circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’usine du fameux biscuit « Choco Tom » aurait déclaré faillite. Cette affaire qui a donné une variété de versions sur l’origine de cette « faillite présumée« , était un véritable coup de tonnerre pour les férus de ce biscuit.
Contacté par Réalités Online, le secrétaire général adjoint du bureau régional de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), à la Manouba, Moncef Guezguez a affirmé qu’il ne s’agit pas d’une faillite mais d’une suspension provisoire du travail au sein de ladite usine suite à des différends et des tensions entre le propriétaire de l’entreprise et ses employés.
Selon le syndicaliste, l’UGTT a fait part d’un préavis de grève à l’adresse du patron Sami Ayadi le 17 juillet 2018, réclamant la garantie du droit syndical, des primes non versées et les congés non accordés.
Interrogé sur le rôle controversé de la centrale syndicale, accusée d’avoir remonté les employés contre leur patron, Guezguez a nié en bloc ces accusations, précisant qu’il n’y a pas de revendication pour l’augmentation des salaires. Les seules revendications financières sont uniquement relatives, selon ses dires, aux primes non versées. Par ailleurs, il a accusé le patron d’avoir envoyé des « bandits » agresser les employés.
Notons que, le propriétaire de l’entreprise a fermé l’usine pendant un mois après avoir obtenu l’accord de l’UTICA. Près de 800 employés sont actuellement en mouvement de protestation.
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