Le secrétaire générale de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a été reçu mardi 4 septembre 2018 par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, au Palais de Carthage pour, selon le syndicaliste, examiner la situation générale du pays.
Laconique fut la déclaration du secrétaire général de la centrale syndicale qui a livré très peu de détails sur sa rencontre avec le Chef de l’Etat. Il a néanmoins déploré les dernières hausses des prix qui ont alourdi, davantage, le poids qui pèse sur les épaules des citoyens.
« La crise est aussi politique par excellence. Nous avons déjà mis en garde contre l’arrivée au point de non-retour. Aujourd’hui l’atmosphère est électrique et l’année s’annonce difficile sur tous les plans. L’UGTT, qui est force de proposition, refuse de participer à des rencontres uniquement pou s’afficher dans les médias. Chaque partie doit assumer ses responsabilités devant le peuple », a-t-il déclaré.
La rencontre entre le président et le secrétaire générale de l’UGTT s’est tenue dans un contexte de crise aigüe, marquée par la suppression du ministère de l’Energie, dénoncée par la Fédération du Pétrole relevant de l’UGTT, et par une rentrée scolaire qui s’annonce périlleuse, d’autant plus que l’UGTT a brandi la menace d’une grève générale dans le secteur public pour, dit-elle, le protéger.
Nul doute que ces sujets ont été abordés entre les deux hommes ce mardi.
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