Le déficit budgétaire de l’État a atteint, jusqu’à la fin du mois de juin 2018, 1,7 milliards de dinars, ce qui constitue une baisse considérable par rapport au chiffre enregistré un an plus tôt durant la même période : 3 milliards de dinars. C’est ce qui ressort de l’examen des résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État. Il s’agit, de ce fait, d’une amélioration de 1,3 milliard de dinars ou de 43,3%.
Les autorités expliquent cette tendance par l’augmentation des recettes propres qui ont progressé plus rapidement que les dépenses de l’État (hors principal de la dette). Durant les 6 premiers mois de 2018, les ressources propres de l’État ont augmenté de 21,1% (2,378 milliards de dinars).
C’est tout d’abord dû à la croissance des recettes fiscales qui ont bondi de 15,4%, (+1,364 milliards de dinars), atteignant désormais les 12,2 milliards de dinars. Les recettes non fiscales, pour leur part, ont augmenté de 103,2%, soit un apport supplémentaire de 745 millions de dinars, pour atteindre 1,467 milliard de dinars.
Quant aux dépenses de l’État, ils n’ont augmenté que de 5,8% à juin 2018 (+965MD) par rapport à la même période un an plus tôt. Elles se chiffrent, ainsi, à 17,6 milliards de dinars dont 10 milliards de dinars consacrés aux dépenses de gestion qui affichent une légère baisse de 1% et représentent un taux de résiliation de 45,2%.
Par ailleurs, le service à la dette publique a atteint un montant de 3,87 milliards de dinars durant le premier semestre de 2018 (principal avec intérêt).
Selon la loi de finances 2018, les dépenses de gestion devraient atteindre 22,1 milliards de dinars contre 21,4 milliards en 2017, tandis que le service de la dette publique devrait s’élever à 7,97 milliards de dinars contre 7 milliards une année auparavant.
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