Des sites d’information russe ont dévoilé l’affaire du chargés d’affaires libyen à Moscou après avoir perdu son poste en raison d’un comportement immoral. Une employée de la représentation ayant déposé une plainte auprès de la police pour harcèlement.
L’employée, âgée de 26 ans, s’est adressée à l’un des postes de police et a déclaré qu’elle a rejoint l’ambassade libyenne en juillet dernier et a été désignée secrétaire de l’ambassadeur pintérimaire, Mustapha Boussaida.
Il a été demandé à la secrétaire de porter des habits obligatoirement longs de manière à couvrir ses genoux. La nouvelle employée, femme mariée, avait accepté toutes les obligations professionnelles y compris les questions de son chef sur sa famille prenant cela pour un intérêt ordinaire vu qu’elle était nouvelle. Sauf que, elle découvre rapidement une mauvaise surprise lorsque son chef lui demanda, le 13 septembre courant, de rester après l’heure de travail. Vers 15h30 heure locale et après le départ de tous les employés de l’ambassade, le chargé d’affaires l’appela à son bureau et l’invita à l’accompagner dans un hôtel.
La dame refusa catégoriquement cette demande sauf que cela n’a pas arrêté le chargé d’affaires qui se dirigea vers elle et la plaqua contre le mur essayant de la prendre dans ses bras pour l’embrasser et tenta même de la déshabiller.
La jeune femme réussit à se dégager et à prendre la fuite.
Témoin de sa fuite du bureau du chargé d’affaires, le chauffeur personnel de Boussaida revenu pour une question urgente et un ancien employé qui attendait un service au premier étage. Les deux hommes témoigneront auprès de la police que la dame était apeurée et qu’elle fuyait les cheveux mal coiffés et les habits désordonnés.
Certains éléments évoqués dévoilent que suite à cet incident plusieurs employés de l’ambassade en avaient marre et ont déposé des plaintes collectives à l’encontre de Boussaida soulignant que ce comportement ne lui est pas étranger et que ce n’était pas le premier incident et que le harcèlement et le non respect des employés est une pratique ordinaire de l’ambassadeur intérimaire.
L’ambassade a pris comme première mesure l’expulsion du chargé d’affaires et a informé la section du moyen orient et d’Afrique du nord au ministère russe des AE de cet incident.
Une commission libyenne s’est rendue à Moscou pour enquêter sur cette affaire en recueillant les témoignages des employés de l’ambassade.