Les tunisiens sont très préoccupés par la corruption dans le pays selon un sondage d’opinions publié par l’institut One to One, qui a porté sur un échantillon représentatif de 1200 personnes.
Les sondés ont estimé que la corruption s’est amplifiée en 2018 par rapport à l’année dernière. Ils considèrent que les fonctionnaires de l’Etat sont les premiers à être impliqués (31% des personnes interrogées). 30% jugent que les députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) sont responsables de la propagation du phénomène.
Pour 28% des personnes interrogées, les hommes d’affaires sont impliqués dans la corruption, au même titre que les membres des organes locaux de l’Etat (pour 27% des sondés), les policiers (pour 23%), les religieux (pour 18%), les juges (pour 16%) et les syndicalistes (pour 16%).
D’autre part, le sondage de One to One souligne que les citoyens considèrent que la corruption constitue l’une des principales problématiques du pays, juste après la crise économique et le chômage. Dans ce contexte, ils jugent que l’action du gouvernement pour la lutte contre la corruption est « médiocre ».
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