L’éventualité d’un remaniement ministériel restreint a dernièrement été évoquée, quoi que avec beaucoup d’ambiguïté, par le Chef du gouvernement Youssef Chahed, qui n’a pas exclu cette possibilité.
Dans son édition de ce mercredi 3 octobre 2018, l’hebdomadaire Acharaa Magharibi, citant des sources à la Kasbah, a soutenu que la question risque de prendre encore plus de temps. Et pour cause : l’absence de consensus entre les différentes parties prenantes au dialogue.
Selon l’hebdomadaire, il existe un blocage dans les pourparlers avec Ennahdha et l’Union Patriotique Libre (UPL), mais également avec l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), le président de la République et même le directeur exécutif de Nidaa Tounes, ennemi juré de Youssef Chahed, Hafedh Caïd Essebsi.
La centrale syndicale aurait balayé la perspective d’un remaniement restreint, puisque, rappelons-le, elle a toujours appelé au départ de Youssef Chahed. L’UPL, pour sa part, aurait posé certaines conditions. Le parti de Slim Riahi (le Revenant) aurait exigé des portefeuilles ministériels économiques et régaliens.
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