De nouveaux éléments d’information ont été fuités au sujet du projet de loi de finances 2019, relayés par l’agence TAP ce dimanche 7 octobre 2018. On y apprend que la masse salariale dans le secteur public devrait atteindre les 14,1% du PIB en 2019, soient 16,485 milliards de dinars.
La masse salariale est passée, rappelons-le, de 7,680 milliards de dinars en 2011 à 13,700 milliards de dinars en 2017, selon l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES).
Les dépenses de gestion, pour leur part, devraient atteindre 25,235 milliards de dinars, ce qui représente une hausse de 6,6 points par rapport à 2018. D’un autre côté, les recettes fiscales, d’après le projet de loi de Finances 2019, devraient atteindre les 9,997 milliards de dinars, soit 12,3 points de plus par rapport aux données de 2018 selon l’agence TAP. Quant aux recettes non fiscales, elles devraient atteindre les 1,139 milliards de dinars.
Dans ce même contexte, l’État devrait pouvoir encaisser, en 2019, une partie des recettes assurées par les biens confisqués et les cessions de ses parts dans certaines entreprises. Ainsi, on devrait s’attendre à une enveloppe de 390 millions de dinars. L’État devrait aussi encaisser quelques 850 millions de dinars grâce à ses titres de participation, notamment ceux de l’entreprise tunisienne des activités pétrolières.
Par ailleurs, l’Etat compte débloquer 6 milliards de dinars dans le cadre du projet de loi de Finances 2019 pour assurer les dépenses de développement, ce qui représente 5,1% du PIB. Il s’agit d’une hausse notable par rapport à 2018, où le montant était chiffré à 5,214 milliards de dinars.
A titre de rappel, selon les dernières fuites sur le projet de loi de Finances 2019, le budget de l’État atteindra 40,662 milliards de dinars contre 37,666 milliards de dinars cette année (données mises à jour). La rigueur semble ne plus être de mise, d’autant plus qu’aucune baisse dans le budget de la compensation ne devrait être au programme.
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