La Tunisie occupe la 40ème place mondiale et la 4ème arabe en termes de sécurité de l’espace cybernétique. Dans ce domaine, les autorités ne ménagent pas leurs efforts afin d’assurer la protection numérique selon ce qu’a affirmé Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’information et de l’économie numérique, qui avait pris part à la huitième rencontre annuelle des professionnels de la sécurité informatique.
Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de consolider la confiance digitale, nécessaire à la la sécurisation des données des institutions vitales du pays. « La Tunisie, grâce à la cyber-sécurité, pourra devenir une destination sécurisée pour les investissements », a ajouté le ministre.
D’un autre côté, Anouar Maarouf a indiqué qu’un nouveau code numérique est en cours d’élaboration afin de remplacer le code actuel. Ce dernier, poursuit-il, nécessite des réformes notamment au niveau du cadre légal de l’économie numérique. « Il s’agit d’enlever plusieurs barrières qui constituent une entrave à l’investissement », a-t-il encore souligné.
Rappelons que le directeur général de l’agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), Mohamed Naoufel Frikha, qui s’était exprimé dans le cadre de la huitième rencontre annuelle des professionnels de la sécurité informatique avait affirmé que plus de 80 000 tentatives de piratage via des sites Internet ont été recensées au dernier trimestre de 2018.
Une grande partie de ces tentatives, selon le responsable, a été effectuée via les Webcam. Les hackers tentent aussi de déchiffrer les données personnelles des internautes. Les enfants sont particulièrement exposés à ces dangers. Dans ce cadre, selon le directeur général, il faut mettre en place une campagne de sensibilisation pour les protéger des dangers d’Internet.
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