Des activistes de la société civile se sont rassemblés ce dimanche 28 octobre 2018 devant le siège du ministère de l’Intérieur pour protester contre la décision du juge d’instructions près le Tribunal de Première Instance de Tunis 2, relative à la libération des deux douaniers suspectés d’être impliqués dans le décès du jeune Aymen Othmani à Sidi Hcine.
Parmi les présents, on note des représentants de l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET) ou encore Radhia Nasraoui, présidente de l’instance nationale de lutte contre la torture.
Dans une déclaration à l’agence TAP, cette dernière a appelé à lever le voile sur les circonstances du décès du jeune homme, sans l’intervention d’une quelconque partie dans la justice.
De son côté, l’activiste au sein de l’UGET, Wael Naouar, a affirmé que ce qui s’était passé reflète les politiques de marginalisation subies par les quartiers populaires. « Ce qu’Aymen Othmani a subi est une manière de viser la jeunesse », a-t-il encore déclaré à la TAP.
37