I watch dans sa quête continue de « la vérité » vient de nous sortir l’histoire de l’obtention par Sakhr El Materi de la nationalité et d’un passeport seychéliens. La véritable info n’est pas là, l’organisation non gouvernementale pointant du doigt le ministère de la justice allant jusqu’à l’accuser de complicité.
En effet, l’ONG a annoncé ce mercredi 31 octobre 2018, que dans le cadre de son action avec la section de Transparency international aux Seychelles, elle a appris que Sakhr El Materi, gendre de l’ancien président de la république Zine El Abidine Ben Ali, résidant actuellement aux Seychelles, a obtenu la nationalité et un passeport de ce pays.
Elle affirme qu’elle avait suivi cette question depuis plus d’une année dans l’espoir d’arrêter la procédure d’obtention par El Materi de la nationalité seychélienne étant donné qu’il y avait des jugements à son encontre en Tunisie sous les numéros 34491 en date du 24/01/2017 et 32158 en date du 23/02/2017 prononcés par le tribunal de première instance de Tunis.
L’ONG précise que cela tenait à présenter des copies papier à la justice seychélienne pour empêcher cette action. L’organisation a tenté par tous les moyens d’obtenir ces documents du département de la justice mais en vain. Rien n’y fit.
En désespoir de cause l’ONG s’est adressée au tribunal qui a prononcé ces jugements pour obtenir le même résultat. Aucune réponse.
Le refus de livrer des copies de ces jugements à I Watch pour les présenter à la justice du pays où Sakhr S’est installé a permis à ce dernier d’obtenir une nouvelle nationalité et un passeport avec lequel il pourra voyager en toute liberté vers tous les pays.
Ceci a poussé l’ONG à interpréter cela comme une complicité de la justice tunisienne et de ceux qui ont un pouvoir de décision avec Sakhr El Materi.
I Watch profitera de ce communiqué pour s’attaquer à l’Etat et de son inaction à récupérer les fonds pillés à l’étranger rappelant dans ce contexte la promesse qui leur a été faite par Mabrouk Korchid, ministre des domaines de l’Etat, à Washington en décembre 2017, que la constitution d’un comité qui se chargera de la récupération de ces fonds et la publication des jugements prononcés contre tous ceux qui sont impliqués dans le pillage de ces fonds, sera sa priorité dés son retour en Tunisie. Selon I Watch, le ministre n’a pas tenu parole, une année après.
Il faut rappeler, selon l’ONG, que les autorités suisses ont demandé la publication de ces jugements publiquement pour qu’ils soient pris en considération lors de la prononciation des décisions de gel et de remise des fonds qui se trouvent en Suisse à l’Etat tunisien.
IL faut souligner que I Watch qualifiera, sans aucune gène, l’Etat tunisien de manquer de sérieux dans la gestion de ces affaires.
20