Elle s’appelait Amal Hussain, enfant yéménite âgée de 7 ans, » Amal » qui signifie « espoir » en arabe, a perdu tout espoir dans cette vie et a rendu son dernier souffle pour malnutrition.
Sa photo qui a fait la « Une » du New York Times, montrant son visage émacié, regard perdu, et son corps squelettique a suscité un déferlement de réactions des internautes à travers le monde entier. Certains ont envoyé de l’argent à la famille de la fillette et se sont engagés à les aider. Néanmoins, avant que ces aides n’arrivent, l’enfant avait déjà rendu l’âme dans la soirée du vendredi 02 novembre dans un camp de réfugiés situé à 6 km de l’hôpital.
Si cette guerre menée par l’Arabie Saoudite et ses alliés ne prend pas fin, il y aura des milliers, voire des millions d’Amal, qui, s’ils ne meurent pas sous les lâches bombes, ils mourront de faim ou d’épidémie.
Selon l’ONG « Save The Children« , pas moins de 5 millions d’enfants yéménites sont menacés de famine. Les Nations unies, ont de leur côté, affirmé que ce qui se passe au Yémen est la pire crise humanitaire que le monde ait connue. Le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, combat les rebelles Houthis, appuyés par l’Iran, dans une guerre qui a déjà entraîné la mort de 2.200 enfants, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Toutes ces tragédies se passent sous les yeux impassibles des dirigeants du monde. Une poignée de pétrodollars saoudiens suffit pour fermer les yeux et clouer les bouches.
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