L’islamologue suisse, Tarek Ramadan, (56 ans) incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février pour des viols qu’il conteste, a été remis en liberté sous un strict contrôle judiciaire avec versement d’une caution de 300 000 euros.
« Je veux bien qu’on me reproche d’avoir menti pour protéger ma famille, ma fille qui est dans la salle. Mais qui a menti le plus ? Qui a instrumentalisé le mouvement #MeToo ? Je viens de passer dix mois en prison, je suis innocent, je le paye de ma santé, je ne peux plus marcher normalement », a–t-il déclaré.
Par ailleurs, Tarek Ramadan ne doit pas quitter le territoire français d’autant plus qu’il a l’obligation de pointer une fois par semaine au commissariat, outre la remise de tous ses documents d’identités et de voyage à la justice. Toute infraction de ces règles engendrera sa réincarcération.
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