Au cours de la plénière consacrée ce samedi 24 novembre 2018, à l’examen des projets de budget de l’état et de loi de finances 2019, le chef du gouvernement Youssef Chahed a affirmé que le gouvernement continuera à travailler et ne sera en aucun cas ébranlé par les accusations de coup d’Etat. « Ceux qui nous accusent de coup d’Etat considèrent chaque pas de lutte contre la corruption comme un coup d’Etat. D’ailleurs, nous avons mentionné dans ce projet de loi de finances, 11 mesures de lutte contre la corruption. Notre gouvernement ne fait et ne fera jamais de coup d’Etat. Ce gouvernement est étroitement attaché à la légitimé démocratique et ces accusations ne sont qu’une mascarade! »a-t-il lancé. Il a ajouté que la crise politique a été résolue constitutionnellement sauf que certaines parties, préfèrent, selon ses dires continuer à semer la zizanie dans la scène politique en profitant des mobilisations populaires. « A cet égard, je salue l’UGTT qui a assuré le bon déroulement des contestations sans que ça bascule dans la violence. »a-t-il enchéri.
D’un autre côté, le chef du gouvernement a mis en exergue l’importance de la paix sociale dans cette période, indiquant que toutes les mesures sociales formulées dans le projet de loi de finances confirment l’intention du gouvernement de solutionner certains problèmes. « Nous avons de grands défis et de grandes priorités à régler mais les ressources sont vraiment limitées. La détérioration du pouvoir d’achat, le chômage, et d’autres maux sociaux sont les conséquences de plusieurs problèmes qui se sont accumulés. Nous avons essayé de trouver des solutions à travers ce projet de loi de finances et qui concernent notamment la nécessité de consommer les produits tunisiens, l’amélioration de la situation de certains enseignants très mal payés et ce en dépit des difficultés des finances publiques. Nous avons aussi pris des mesures en faveur du secteur de la Santé publique. Nous avons 22 unités sanitaires dans plusieurs régions intérieures prêtes sur tous les plans mais qui ne fonctionnent toujours pas faute de ressources humaines. Ces unités doivent commencer à travailler pour réduire le décalage entre les régions. « a-t-il conclu.
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