Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jamel Kermaoui fait partie du meilleur cru que la presse tunisienne a eu à connaître. Pour ceux qui l’ont connu, il a besoin de votre solidarité.
Kermaoui a été un excellent joueur de football au Stade Tunisien, le club mythique du Bardo. Il animait le milieu de terrain stadiste avec maestria, et était reconnu au bandeau qui retenait sa chevelure.
Il fit ses premiers pas dans le journalisme à l’IPSI et le brillant joueur a cédé la place à un brillant chevalier de la plume qui maîtrise aussi bien l’arabe que la langue de Voltaire. Là où il est passé, il donna la chance et forma de nombreux journalistes qui, aujourd’hui se présentent comme des stars de la scène médiatique dans sa diversité.
Rédacteur en chef au journal « Les annonces », à la revue de la radio nationale, au journal As-Sahafa, très actif au sein de l’association des journalistes tunisiens en présidant sa commission des libertés puis président du SNJT dans un contexte des plus difficiles, il aura consacré sa vie à sa passion: le journalisme.
Aujourd’hui, on entend cet appel au secours émanant de sa fille Amina, n »e de son premier mariage et qui a hérité la passion de son père devenue elle-même journaliste à la chaine égyptienne « Al Qahira Wennas ».
Jamel passe par des moments difficiles aux plans sanitaire et social. L’appel lancé s’adresse au chef du gouvernement, à la justice, à ses amis, à ses collègues, mais également au syndicat des journalistes pour lui venir en aide.
Amina dit que son père a été séquestré par son épouse après l’avoir renvoyé de sa maison il y a deux ans au cours desquels il a vécu tantôt chez sa fille en Egypte et tantôt chez sa sœur en Tunisie.
Une campagne est lancée sur facebook par ceux qui l’ont connu, apprécié et aimé pour lui venir en aide et lui permettre de se faire soigner surtout que sa fille a tout prévu pour lui.
Il est temps de faire preuve de reconnaissance à tout ce qu’il a donné à ce secteur mais, et surtout donner un sens à l’amitié.
