Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, Majdouline Cherni est revenue sur la réponse écrite du ministère de l’intérieur fourni au député à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Yassine Ayari, portant sur la présumée affaire d’humiliation d’un haut cadre de la garde nationale par l’ex-ministre.
Majdouline Cherni s’est montrée étonnée de la réponse du ministère de l’Intérieur tout en la qualifiant de scandaleuse. « La machine des frères et de leurs alliés. Un peu de respect bien que je sais très bien que celui qui n’a rien ne donne rien. La garde nationale est plus grande que vous et vos conflits étroits et vicieux. Mettez toutes vos machines en marche. Vos jeux dégoûtants sont désormais connus. Je suis fière d’avoir su et continué à résister devant vos tentatives. En tant que sœur d’un martyr et fille de la garde nationale, je ne permettrai à personne d’immiscer cette prestigieuse institution dans le bourbier politique » a-t-elle lancé. Et d’ajouter: »Si c’est bien le texte officiel de la réponse du ministère de l’intérieur, j’estime scandaleux de considérer la mort des martyrs comme étant une affaire personnelle. L’ouverture des dossiers des assassinats des sécuritaires et de la sanction administrative n’est pas une affaire personnelle. Je l’avais dis et je persiste. J’ai une grande confiance en les sécuritaires et les militaires qui sont en train de venger les martyrs tombés sur les champs de bataille. Ils représentent la justice et le droit. Le jour où il y aura une enquête sérieuse sur l’appareil secret et ses lien avec l’infiltration des institutions de l’Etat, la mort des sécuritaires et militaires, ainsi que la sanction des complices et des traîtres, c’est à ce moment là que j’aurais le droit de parler de la justice et du droit. Pour moi, je ne connais pas les masques lors des guerres. Ma guerre contre vous se poursuit. Elle respire encore! »
Il est à noter que dans sa réponse, le ministère de l’Intérieur, a affirmé que des poursuites judiciaires seront intentées à l’encontre de l’ex ministre de la jeunesse et des sports Majdouline Cherni après la confirmation de l’agression verbale commise à l’encontre du commandant de la garde nationale, chef de district de la garde municipale et secrétaire général adjoint du Club Sportif de la Garde Nationale Marouen Jbabli. La même réponse a estimé que le conflit est d’ordre personnel, étant donné que la relation entre les deux parties est tendue depuis l’attentat terroriste de Sidi Ali Bououn lors duquel le frère de la ministre Sokrate Cherni était tombé en martyr. Marouen Jbabli occupait en ce moment le poste de chef du district de la Garde Nationale à Sidi Bouzid.
Hajer Ben Hassen